Deux catégories majeur de la maladie
Guérison (1)
Guérison (2)
Guérison (3)
Le Phénomène de
possession et les concepts de psychothérapie spirituelle
La Bionutrition
Le Stress d'oxcidation
La Nutrition Cellulaire
la Surconsommation de Médicaments
Médecine Nutritionnelle
Guérison (1)
CONNAIS-TOI TOI-MÊME
GUÉRIS-TOI TOI-MÊME
Dédié à tous ceux qui souffrent ou qui sont dans la détresse
Ce livre ne prétend nullement conclure à l’inutilité
de l’art médical, bien loin de là. Il se propose
plus modestement d’être un guide pour ceux qui souffrent,
afin qu’ils recherchent en eux-mêmes la véritable
cause de leurs maux et puissent ainsi aider à leur propre
guérison. On espère, en outre, qu’il encouragera
à redoubler d’efforts ceux qui, tant dans la profession
médicale que dans les ordres religieux, ont à cœur
le bien-être de l’humanité, afin de trouver un
soulagement à la souffrance humaine et de hâter le
jour où la victoire sur la maladie sera complète.
La principale raison de la faillite de la science médicale
moderne, c’est quelle s’attache aux manifestations et
non aux causes. Pendant des siècles, la nature réelle
de la maladie a été masquée par le matérialisme,
ce qui a facilité l’étendue de ses ravages,
puisqu’on ne la prenait pas à son origine. La situation
est celle d’un ennemi solidement retranché dans les
collines, menant une incessante action de guérillas dans
les pays d’alentour, pendant que la population, ignorant la
garnison fortifiée, se contente de réparer ses maisons
endommagées et d’enterrer ses morts, qui sont la conséquence
de ces raids. Telle est, d’une manière générale,
la situation dans la médecine d’aujourd’hui.
Rien de plus que le rafistolage des blessés et l’enterrement
des tués, sans que l’on s’arrête un instant
à la place forte.
Les méthodes matérialistes actuelles ne viendront
jamais à bout de la maladie pour la simple raison que la
maladie, à l’origine, n’est pas matérielle.
Ce que nous connaissons de la maladie est l’ultime résultat
produit dans le corps, l’aboutissement de forces agissant
depuis longtemps et en profondeur, et même si un traitement
matériel seul est apparemment couronné de succès,
ceci n’est rien de plus qu’un soulagement passager,
si on n’a pas éliminé la cause réelle
de la maladie. La tendance moderne de la science médicale,
en méconnaissant la vraie nature de la maladie et en se concentrant
sur sa manifestation matérielle dans le corps physique a
énormément accru sa puissance, premièrement,
en détournant la pensée de sa véritable origine
et donc de la méthode effective à lui opposer, deuxièmement,
ne la localisant dans le corps, atténuant ainsi l’espoir
réel de guérir et donnant naissance à un puissant
complexe morbide de crainte qui n’aurait jamais dû exister.
La maladie est, dans son essence, le résultat d’un
conflit entre l’âme et l’esprit et ne sera jamais
extirpée sans un effort spirituel et mental. De tels efforts,
s’ils sont faits correctement et judicieusement, comme nous
le verrons plus loin, peuvent guérir et prévenir la
maladie en supprimant ces facteurs de base qui en sont la cause
première. Aucun effort dirigé sur le corps seul ne
peut faire plus que réparer superficiellement le dommage
causé par la maladie, et il n’y a pas ici guérison,
puisque la cause est toujours opérante et peut à tout
moment démontrer sa présence sous une autre forme.
En fait, dans bien des cas, un rétablissement apparent est
nuisible en ce qu’il dissimule au malade la cause réelle
de son mal, laquelle, passant inaperçue dans la satisfaction
d’une santé apparemment retrouvée peut gagner
en force. Au contraire, le malade qui connaît, ou qui est
instruit par un sage médecin de la nature des forces adverses
en action, spirituelles ou mentales, qui ont pour résultat
de précipiter dans le corps physique ce que nous appelons
maladie, ce malade peut s’efforcer de neutraliser les dites
forces. Et sa santé s’améliorera dès
qu’un premier succès sera obtenu. Quand il aura pleinement
réussi, la maladie disparaîtra. C’est là
la vraie guérison par l’attaque de la place forte,
base même de la cause de la souffrance.
Une des exceptions aux méthode matérialistes de la
science moderne est celle du grand Hahnemann, le fondateur de l’homéopathie,
qui, conscience de l’amour bienfaisant du Créateur
et de la Divinité qui réside en l’homme, en
étudiant l’attitude mentale de ses malades envers la
vie, l’entourage, et leurs maladies respectives, rechercha
dans les fleurs des champs et dans la nature le remède qui,
non seulement guérirait leurs corps, mais élèverait
en même temps leurs perspectives mentales. Puisse sa science
être étendue et développée par ces vrais
médecins qui ont au cœur l’amour de l’humanité.
Cinq cents ans avant Jésus-Christ, des médecins de
l’Inde antique, oeuvrant sous l’influence du Seigneur
Bouddha, amenèrent l’art de guérir à
une perfection telle qu’ils pouvaient se passer de la chirurgie,
quoique la chirurgie de leur temps fût aussi efficiente, sinon
plus que celle de nos jours. Des hommes comme Hippocrate avec son
noble idéal de guérir, Paracelse avec sa certitude
de la divinité dans l’homme, et Hahnemann qui comprit
que la maladie avait son origine sur un plan au dessus du physique,
tous savaient beaucoup de la nature réelle de la souffrance
et de son remède. Quelle indicible misère aurait été
épargnée aux hommes durant les vingt ou vingt-cinq
derniers siècles, si l’on avait suivi l’enseignement
de ces grand Maîtres ! Mais comme dans d’autre domaines,
le matérialisme s’est imposé trop fortement
au monde occidental, et pendant si longtemps, que les voix contraires
ont étouffé celles de ceux qui connaissaient la vérité.
En bref, la maladie, apparemment si cruelle, est en si bienfaisante
et nous est profitable, car si nous l’interprétons
correctement, elle nous montrera nos défauts principaux.
Traitée comme il convient, elle permettra l’élimination
de ces défauts et nous laissera meilleurs qu’auparavant.
La souffrance est un correctif qui met en lumière la leçon
que nous n’aurions pas comprise par d’autres moyens
et elle ne peut jamais être éliminée tant que
cette leçon n’a pas été apprise.
Il faut également savoir que chez ceux qui comprennent et
sont capables de saisir la signification des symptômes prémonitoires,
la maladie peut être prévenue avant son apparition
ou avorter à ses débuts, si l’on entreprend
le travail correctif spirituel et mental convenable. Il ne faut
jamais désespérer, si grave que soit la maladie, car
le fait que l’individu jouisse encore de la vie physique est
l’indication que l’Âme qui le gouverne n’est
pas sans espoir.
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